Intense, discontinue, procédant par séries, l’aquarelle entretient un dialogue éclairant avec l’œuvre sur toile. L’artiste s’engageait pour une assez longue période dans l’aquarelle, avec plusieurs couleurs, et dans une exécution rapide, impulsive, qui excluait le repentir.
Pour Jean-François Comment, l’aquarelle a longtemps (en particulier dans les années 60 et 70) été un champ d’expérience ou d’expérimentation où se cherchaient, dans la fulgurance de l’instant, de nouvelles pistes qui seraient ensuite mises en œuvre sur des toiles. Ce rôle d’exploration disparaît progressivement au cours des années 80, l’artiste finissant par diluer tellement la peinture à l’huile dans la térébenthine qu’elle devient une sorte d’aquarelle, et le champ immédiat de l’expérimentation.